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L’entretien du site

L’essentiel, pour le bon fonctionnement de la tourbière, est la présence quasi permanente de l’eau.

Il faut donc maintenir l’eau au cœur de la tourbière.

Pour cela, une sorte de « bouchon » (ouvrage de régulation du niveau d’eau), constitué par des planches superposées peut être installé au niveau du fossé qui sort de la tourbière. Le site peut ainsi se « remplir » avec les pluies hivernales et printanières. Le retrait de tout ou partie des planches permet l’accès au site pour des travaux ou des activités humaines (visites guidées, chasse).

En complément de la régulation du niveau d’eau, des opérations de gestion forestière sont nécessaires afin d’agir directement sur l’évolution de la végétation. La coupe d’une partie des aulnes et des saules est notamment prévue. L’objectif est de mettre en place une dynamique régressive afin de retrouver une végétation basse favorable à certains animaux comme les libellules, les mollusques, les amphibiens, etc. Cette gestion vise également à favoriser la pousse d’une espèce caractéristique des tourbières et qui aurait pu être présente sur le site (d’après la description d’un riverain) : la Linaigrette. Cette plante a besoin de lumière. Le couvert forestier lui est totalement défavorable.

La gestion forestière ne signifie pas que l’ensemble des arbres sera éradiqué. Ces derniers, qu’ils soient morts ou vivants, permettent la présence d’un cortège faunistique composé d’oiseaux, d’insectes, de champignons qu’il est tout aussi important de préserver sur l’ENS.

La gestion s’oriente vers l’entremêlement de milieux plus ou moins ouverts : une mosaïque d’habitats.